La zone humide de type mégaphorbiaie
Description
Comme la prairie, la zone humide est située dans une zone Natura 2000 (UG2 et UG3).Sa superficie est d’environ 30ares, elle constitue une zone de transition entre la parcelle boisée et la prairie de fauche.
La zone humide est traversée par deux milieux aquatiques, d’une part un fossé qui est sous eau sauf en période très sèche et une source qui dévale à travers le bois pour rejoindre le fossé.
Cette mégaphorbiaie est dominée par trois espèces végétales : la reine des prés, l’ortie et la baldingère. Les espèces suivantes sont également présentes : angélique, épiaire des marais, salicaire, lysimaque, eupatoire chanvrine, épilobe hirsute, iris,….
Travaux d'aménagements
L’aménagement principal que nous réaliserons dans la ZH est le curage et l’élargissement du fossé qui traverse la ZH sur toute sa longueur, soit environ 200m.L’objectif principal de cet aménagement est de maintenir le fossé sous eau durant toute l’année, donc y compris en période estivale.

Travaux de gestion
La gestion de la ZH vise à rencontrer deux objectifs : empêcher la colonisation progressive de celle-ci par les espèces ligneuses (arbustes et arbres). Cette colonisation peut faire évoluer la ZH en 2-3 décennies vers une forêt humide.Secundo, la gestion vise également à faire régresser les espèces végétales nitrophiles comme l’ortie, le liseron et le galéopsis pour que puisse se développer un tapis végétal plus diversifié.
Ces deux objectifs seront rencontrés par un seul mode de gestion : le fauchage régulier de la zone humide (en automne après la période de floraison des espèces végétales).

Les fanes des plantes fauchées seront exportées et entassées à la limite entre le bois et la ZH de manière à y constituer des refuges pour certains animaux comme les batraciens, les reptiles, le hérisson, ….
Signalons enfin qu’une partie de la zone humide était déjà largement colonisée par des arbustes : pruneliers, noisetiers, cornouiller, aubépine, ….
Dans cette zone, nous avons décidé de renforcer la lisière existante par la plantation (dès cet automne 2020) d’arbustes à baies comme le sorbier, le sureau, la viorne obier, la bourdaine, ….
Mégaphorbiaie ?
Les mégaphorbiaies sont des formations végétales composées de grandes plantes herbacées vivaces appréciant une humidité du sol quasi permanente.
Les mégaphorbiaies se forment généralement sur des sols riches en nutriments, notamment en azote.
Ces sols peuvent être naturellement riches en nutriments (plaines alluviales), mais ils peuvent également être le résultat d’une activité agricole antérieure.
En règle générale, les mégaphorbiaies sont des stades de jachère qui se produisent après l'arrêt des activités agricoles (fauchage et/ou pâturage).
Les mégaphorbiaies se forment généralement sur des sols riches en nutriments, notamment en azote.
Ces sols peuvent être naturellement riches en nutriments (plaines alluviales), mais ils peuvent également être le résultat d’une activité agricole antérieure.
En règle générale, les mégaphorbiaies sont des stades de jachère qui se produisent après l'arrêt des activités agricoles (fauchage et/ou pâturage).
Menaces : drainage et abandon
Deux menaces principales pèsent sur ces milieux.
D’une part leur destruction souvent par drainage ou remblaiement. Elles sont alors transformées en zone d’habitat, en zoning ou en terre agricole plus « rentables ».
D’autre part, leur abandon. En effet, si la pratique agricole ancestrale de ces terrains, c’est-à-dire le fauchage (ou plus rarement le pâturage) est abandonnée, ces écosystèmes se transforment rapidement en forêts humides suite à leur colonisation par des ronces puis par des arbustes puis par des arbres.
Cette zone humide est d’autant plus concernée par cette dernière menace qu’elle se trouve en lisière d’une forêt. Les espèces ligneuses peuvent donc rapidement s’y développer par semis. En outre, la chute des feuilles chaque année à l’automne provoque une fertilisation naturelle du sol qui sera d’autant plus favorable au développement rapide des espèces ligneuses et donc à terme à la disparition de cet écosystème transitoire.
Comme beaucoup d’écosystèmes (semi) naturels, la zone humide est donc liée à l’activité humaine (fauchage ou pâturage) pour subsister durablement.
D’une part leur destruction souvent par drainage ou remblaiement. Elles sont alors transformées en zone d’habitat, en zoning ou en terre agricole plus « rentables ».
D’autre part, leur abandon. En effet, si la pratique agricole ancestrale de ces terrains, c’est-à-dire le fauchage (ou plus rarement le pâturage) est abandonnée, ces écosystèmes se transforment rapidement en forêts humides suite à leur colonisation par des ronces puis par des arbustes puis par des arbres.
Cette zone humide est d’autant plus concernée par cette dernière menace qu’elle se trouve en lisière d’une forêt. Les espèces ligneuses peuvent donc rapidement s’y développer par semis. En outre, la chute des feuilles chaque année à l’automne provoque une fertilisation naturelle du sol qui sera d’autant plus favorable au développement rapide des espèces ligneuses et donc à terme à la disparition de cet écosystème transitoire.
Comme beaucoup d’écosystèmes (semi) naturels, la zone humide est donc liée à l’activité humaine (fauchage ou pâturage) pour subsister durablement.

Observations
Espèces végétales caractéristiques : reine des prés, baldingère, iris des marais, angélique, eupatoire, épiaire des marais, ortie, salicaire, ….
Espèces animales caractéristiques : couleuvre à collier, lézard vivipare, tritons, libellules, …
Espèces animales caractéristiques : couleuvre à collier, lézard vivipare, tritons, libellules, …
