Le bief
Description
Le bief qui borde la prairie est un peu particulier concernant son origine. En effet, il n’a pas été aménagé pour alimenter un moulin ou une scierie car aucune chute d’eau n’est présente sur toute la longueur de son tracé (600m). Par ailleurs, les anciennes cartes disponibles sur le géoportail de Wallonie ne mentionnent pas la présence d’un moulin à cet endroit.Par contre, sur une carte de 1841, le tracé actuel du bief correspond à un chemin vicinal.
Ce chemin traversant la rivière, il est possible que sur son tracé en aval de la rivière, le chemin se soit progressivement transformé en cours d’eau. Et ce d’autant plus facilement que le chemin vicinal n’a plus été entretenu suite à l’aménagement d’autres routes et chemins plus récents.
Le bief (d’une largeur de 2.5m) borde la prairie sur toute sa longueur d’environ 200m. Sur chacune de ses deux berges s’est développé un cordon rivulaire constitué principalement d’arbres hautes tiges : frênes, aulnes, érables, ormes, ….
Entre les arbres, des arbustes sont également présents : cornouiller sanguin, viorne obier, aubépine et noisetier. Ainsi que trois plantes grimpantes : le chèvrefeuille, le lierre et le houblon.
Ce cordon rivulaire confère évidemment au bief un caractère remarquable au niveau du paysage.
Travaux d'aménagements
Le bief est classé en cours d’eau de première catégorie à l’Atlas des cours d’eau de Wallonie. C’est donc le SPW qui en est le gestionnaire.En tant que riverains de ce bief, nous avons pris contact avec le SPW-DCENN (Direction des cours d’eau non navigables) afin que des travaux (légers) de curage soient réalisés sur une vingtaine de mètres à la jonction entre le bief et la rivière de manière à ce que l’eau de la rivière puisse pénétrer dans le bief y compris en période d’étiage.
De notre côté, en tant que riverains du bief, nous allons couper des branches des arbres constituant le cordon rivulaire afin que plus de lumière arrive au niveau du lit du bief. Ceci sera favorable au développement de végétaux aquatiques et des berges.
Sur une septantaine de mètres, le cordon rivulaire bordant le bief est quasi absent. Dans cette zone, nous avons planté une dizaine de plançons de saules. Nous taillerons ces saules en têtards afin d’encore augmenter le caractère paysager du cordon rivulaire bordant le bief.
En bordure du bief, nous sommes en train d’aménager un pierrier (amas de pierres) qui servira de refuge à des animaux comme le lézard vivipare, l’orvet, la couleuvre à collier, …
Un bief ?
Dans la plupart des cas, les biefs sont des sections artificielles d’un cours d’eau.
Ce sont des canaux de dérivation creusés par l’homme le plus souvent pour faire tourner la roue à aubes d’un moulin ou d’une scierie grâce à une chute d’eau.
Si on établit une comparaison avec les aménagements routiers, le bief est l’équivalent d’un contournement.
Ce qui différencie le bief du cours d’eau qui l’alimente c’est sa pente. Celle du cours d’eau est plus ou moins régulière tandis que la pente du lit d’un bief est la plus faible possible sur tout son tracé pour être concentrée en un endroit (chute d’eau) de manière à faire tourner la roue d’un moulin par exemple.
Ce sont des canaux de dérivation creusés par l’homme le plus souvent pour faire tourner la roue à aubes d’un moulin ou d’une scierie grâce à une chute d’eau.
Si on établit une comparaison avec les aménagements routiers, le bief est l’équivalent d’un contournement.
Ce qui différencie le bief du cours d’eau qui l’alimente c’est sa pente. Celle du cours d’eau est plus ou moins régulière tandis que la pente du lit d’un bief est la plus faible possible sur tout son tracé pour être concentrée en un endroit (chute d’eau) de manière à faire tourner la roue d’un moulin par exemple.
Cordon rivulaire ?
Les végétaux ligneux qui bordent les cours d’eau, sont appelés « cordons rivulaires » ou « ripisylves ». Ce sont des communautés végétales dont l’intérêt dépasse leur indéniable rôle structurant du paysage. En effet, ils font office de zones tampon limitant les transferts de polluants depuis les zones agricoles vers le cours d’eau. Par le biais de leurs systèmes racinaires, ils assurent un rôle important dans la stabilisation des berges et constituent des zones refuges pour la faune. Enfin, ils constituent l’un des principaux piliers du maillage écologique, à la fois par leur grande biodiversité et leur configuration en réseau.
Menaces
Un bourrelet de graviers et d’alluvions s’est progressivement formé à l’entrée du bief (jonction avec la rivière) ce qui limite la pénétration de l’eau dans celui-ci uniquement aux périodes de crues.
En période estivale, lorsque le niveau d’eau dans la rivière baisse jusqu’à l’étiage le bief n’est plus alimenté en eau et il s’assèche progressivement ce qui provoque la mortalité de nombreux animaux dont principalement des poissons : chabots, vairons et jeunes truites.
En période estivale, lorsque le niveau d’eau dans la rivière baisse jusqu’à l’étiage le bief n’est plus alimenté en eau et il s’assèche progressivement ce qui provoque la mortalité de nombreux animaux dont principalement des poissons : chabots, vairons et jeunes truites.
Observations
Au niveau du bief et du cordon rivulaire.
Espèces végétales caractéristiques : cardère velue, orme, aulne, viorne obier, cerfeuil sauvage, compagnon rouge, ….
Espèces animales caractéristiques : petit rhinolophe, pic épeichette, chabot, lamproie de Planer, vairon, martin pêcheur, ...
Espèces végétales caractéristiques : cardère velue, orme, aulne, viorne obier, cerfeuil sauvage, compagnon rouge, ….
Espèces animales caractéristiques : petit rhinolophe, pic épeichette, chabot, lamproie de Planer, vairon, martin pêcheur, ...