Les espèces « parapluie » et/ou espèces bioindicatrices


Le concept d’espèce « parapluie » peut se résumer simplement de la manière suivante : en protégeant certaines espèces, on permet la sauvegarde de leur biotope et par voie de conséquence de l’ensemble des espèces qui vivent dans cet écosystème.
Une espèce « parapluie » répond généralement à deux critères :
- elle est connue du grand public
- elle a des exigences écologiques relativement strictes.

Pour protéger ces espèces, la restauration ou la préservation de leur habitat est essentielle, ce qui par voie de conséquence participera à la protection d'un grand nombre d'autres espèces.
Deux exemples bien connus chez nous sont la loutre et le saumon ou dans d’autres pays le tigre et le panda géant.

Une espèce bioindicatrice est une espèce dont la présence plus ou moins importante sur un site permet de donner des indications sur l’état de préservation de ce site.
C’est ainsi que l’abondance relative de certains invertébrés aquatiques (insectes, mollusques, crustacés, …) est utilisée pour déterminer la qualité de l’eau des ruisseaux et rivières.


La mise en pratique de ces deux notions sur le site (et donc dans notre démarche de gestion des six écosystèmes) constitue également une illustration d'une approche globale de sauvegarde de la biodiversité.

La liste des espèces « parapluie » et/ou bioindicatrices que nous avons ciblées pour en effectuer un suivi régulier est reprise dans le tableau ci-dessous pour chacun des six écosystèmes.
Bien évidemment cette liste d’espèces est susceptible d’évoluer au cours du temps en fonction de nos observations ou de conseils communiqués par certains naturalistes.

Les espèces indiquées en noir dans le tableau ont déjà été observées sur le site. Celles indiquées en vert n’ont pas encore été observées mais soit sont présentes à proximité, soit l’écosystème constitue un habitat caractéristique de cette espèce.
Chaque année, nous focaliserons nos observations plus particulièrement sur ces espèces.
Si les aménagements et la gestion des différents écosystèmes sont bien adaptés, nous devrions constater une augmentation du nombre d’individus observés pour ces différentes espèces.
A suivre...!

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